Durant le WE du 28-29 Avril ainsi que le 1er Mai suivant,  après le cassage de terrasse, nous avons également démonté la petite salle de douche (environ 1m50 lxL) sans fenêtre entre notre future chambre et la grande salle de bain.

Nous avons commencé par casser sauvagement une petite portion de la chape coulée sur le sol lors de l'ajout de cette petite salle d'eau, qui n'était clairement pas existante à la création de la maison, afin de percer le plancher à l'emplacement du futur conduit de poêle pour voir la dimension des poutres et pouvoir réfléchir à la création des trémies. Les parois étaient en placo ce qui aurait du nous faciliter la tache, mais c'était sans compter sur le fait que le rail du haut était fixé au dessus du faux plafond, auquel nous ne voulions pas toucher.

Le renfoncement de la salle d'eau à détruire vu de la salle de bain:

Vu de la chambre, avec la chape légèrement entamée (sur la droite et que l'on ne voit pas le lavabo et une petite étagère, et au fond la douche. Le radiateur connecté au chauffage central que l'on voit à peine sur la gauche doit disparaitre également.):

Une fois lavabo et étagère démontés, la paroi coté chambre saute rapidement, même si l'on ne sait pas encore comment nous allons nous en sortir avec le haut pour démonter rail et montant (sans électricité, donc pas de disqueuse pour couper les montants jusqu'au dessus du faux plafond, mais pour l'instant l'important est d'avancer)

Durant la démolition de cette paroi nous avons eu la surprise de découvrir un locataire confortablement instalé dans la laine de verre de la cloison pour l'hiver.

Mais une fois remis en liberté au fond du jardin avec les premiers rayons de soleil printaniers, le travail repris de plus belle, et c'est la douche qui fût la prochaine sur la liste.

Plus coriace qu'elle n'y parait, elle nous compliquat apprement la tache. La porte finit par être éjectée à coup de masse car indémontable proprement en un temps raisonable. Par dessus une premiere couche de plaque de platre et placo sur lesquelles étaient collés des carreaux de faience, a été ajouté une sorte de "liner" genre piscine / plan de travail, d'environ 3mm d'épaisseur et quasi indéchirable. Le tout était collé avec de la super glue probablement importé de Vénus, tant et si bien que ce démontage prit autant de temps que de démonter la première paroi!

Nous avons pu ainsi faire l'amère découverte de rails et tuyauteries complètement oxydés, sans parler de la laine de verre et l'état des platres avoisinants. Mais comme nous voulons casser toutes ces cloisons et démonter les équipements existants nous ne sommes pas trop affolés. Notre seule inquiétude se porte sur les éventuels dégats sur les poutres du dessous qui supportent le plancher, mais comme la chape était coulée sur une bache épaisse cela ne devrait pas être un soucis, à surveiller!

Une voie commence à se percer...

... et finit par être clairement ouverte:

La même sans montants et un peu aérée:

Nous nous appercevons une fois les montants et rails enlevés, que le faux plafond de cette salle d'eau est totalement indépendant du faux plafond de l'étage, et surtout est, dans une certaine mesure, mobile! Difficile donc d'envisager une réparation solide avec une simple jointure au platre ou placo. Nous décidons de l'enlever, ce qui fut fait en deux temps trois mouvements en se pendant dessus, fufufu! L'ensemble n'était tenu que par deux morceaux de rail fixés avec deux vis à placo dans une poutre de l'étage supérieur.

Une fois le tout démonté et nettoyé nous faisons le point et avons deux mauvaises surprises de taille illustrées par la photo ci-dessous.

La première, un IPN (à peut près au milieu de la photo) se trouve en plein centre du passage que nous avions prévu pour le conduit de poêle, et comme il est collé contre une poutre, du coté défavorable, nous devons décaler le passage de conduit d'une bonne quarantaine de centimètre par rapport à l'emplacement initial, pas arrangeant pour l'esthétique du coffrage prévu à la base dans un coin pour cacher le conduit dans la chambre.

La seconde, deux poutres, celles du bas sur la photo sont complètement pourries, jusqu'à l'os, et doivent être impérativement changées par simple sécurité si l'on ne veut pas voir le plafond nous arriver sur le coin du museau quand nous barboterons dans le bain juste en dessous.

Mais nous restons positif, au moins on s'en est appercut, on évite un accident bête dans le futur. Ce sont des poutres 8x23 en sapin, tout ce qu'il y a de plus standard, et en remplacant uniquement les sections endommagée à coeur, ca reste simple à réaliser avec quelques précautions, tout en limitant les coûts. De plus l'IPN qui gène pour le conduit soutient une partie de la charpente et solidifie la structure globale, ce qui au final est plutôt rassurant. Et même si ce n'est pas la position idéale pour le conduit, le poele quant à lui s'en retrouvera parfaitement centré sur la portion de mur dans le salon donc ce n'est pas une si mauvaise nouvelle :-p

J'ai faillit oublié: Une chose que nous appréhendions était l'état du carrelage sous la chappe de la salle d'eau dans la partie salle de bain, car c'est un ancien carrelage qui nous a séduit et que nous voulons conserver. Mais par chance, seules quelques marques sont notables : percage pour les visses du rail, rouille et platre, que nous pourrons probablement faire disparaitre ou au moins atténuer (voir également la parquet au dessus qui est également en bonne état, pas de problème d'infiltration en vue ):

La canalistation d'évacuation n'est pas exploitable (visible sur la photo du dessus sur la droite) le coude est cassé est a été réparé version MacGyver avec du silicone. A ajouter sur les planing: démonter toutes les conduites et repasser une évacuation neuve, tant qu'a faire, en profiter pour remplacer les arrivées d'eau!

Et voila, en deux jours cette petite salle d'eau disparut. Prochaine étape, remplacement des 8x23 pourris.