-
Par cacpap le 17 Mai 2012 à 01:15
La suite des news, le WE du 12/13 Mai :
Les anciens conduits de cheminée étant soit détruits soit inexploitables nous devons créer des ouvertures dans les planchers et le toit, afin de faire passer un conduit neuf pour notre futur poele. Après s'être renseigné sur les normes et mesures de sécurité à respecter, nous déterminons la position définitive à partir de la charpente et commencons la création d'une première trémie dans le plancher grenier/1er étage. Le plancher au grenier ayant déjà été araché à cet endroit lors du remplacement des poutres endommagées, et le faux plafond du dessous enlevé avec l'ancienne salle de douche L'opération, en compagnie du beau père à nouveau de la partie, fût donc rapide.
Même principe que pour le remplacement des poutres : Un chevetre en 8x23 soutenu par des supports en U, et la fixation de la pouttre coupée avec des clous de 140, vu du grenier :
Puis vu de la chambre:
La seconde trémie, 1er/RDC, par contre s'avère plus compliquée car déjà elle doit être parfaitement alignée à la trémie du dessus, et le plancher ne peut pas être araché en toute liberté puisque nous voulons le conserver.
Donc après avoir, non pas sans mal, trouvé une règle potable et un niveau, nous déterminons la position de l'ouverture, et enlevons le plancher. Mais en ouvrant nous constatons qu'à quelques centimètres près nous devons enlever deux sections de poutre au lieu d'une seule.
Mais avant cela il nous faut étayer, or pour mettre des étais il nous faudrait percer le faux plafond pour avoir à le reboucher ensuite, pas très optimal. C'est là que la beau-père à suggèré d'atayer pas le haut! Munit d'une planche glissée sous les deux poutres à soutenir et, à défaut d'une corde, d'une quinzaine de mètre de cable réseau récupéré que nous quadruplerons (RJ45 cat6 pour les amateurs), nous fabriquons un étayage assez solide pour l'opération. (tendu à l'ancienne avec une planche tournée, comme pour tendre les lames de vielles scies)
Pour commencer, nous avons dû démonter/refixer deux suspentes soutenant les fourrures du faux-plafonds qui était fixées sur une des poutres à couper. Les poutres ont ainsi pu être déscellées, puis coupées.
N'ayant pas de disqueuse immédiatement sous la main, nous avons du couper les suspentes du faux-plafond à la tenaille et pince multi-prise, ou comment transformer des secondes en minutes lorsque l'on a pas le bon outils
S'en est suivit une longue série de positionnement, montage/démontage de support, ajustage de poutre et autre durant plus d'une heure pour finalement poser le chevetre et fixer les poutres précedement sciées. A noter que nous avons été contraint d'ouvrir le plancher sur une latte de plancher en plus, mais que nous avons ensuite reclouée, ainsi que sur le chevetre pour pouvoir diminuer la perte en volume à cause du futur cofrage.
Nous n'avons pas percé de suite le faux-plafond, nous préfèrons attendre d'avoir le conduit définitif pour percer au denier moment, car il n'y aura pas deux coups d'essai.
A ce sujet nous devrions avoir le poele d'ici une petite semaine. Et pour conclure, une dernière photo des deux trémies finalisées :
votre commentaire -
Par cacpap le 17 Mai 2012 à 02:30
Durant les visites plusieurs petits détails nous ont interpellés sans que nous ayons pris le temps de les examiner profondément, comme notamment une trappe coincée dans les WC du haut et un mur en bosse dans l'escalier. La trappe ici en photo, rectangulaire en hauteur sur le mur de droite :
Munit d'un pied de biche nous décidons d'ouvrir de force cette satanée trappe. Celle ci cachait un astucieux rangement dans le mur, qui aurait pu s'avèrer fort utile si la cloison du fond, séparant de l'escalier, faite de latte de bois et de platre, n'avait pas complètement gonflée et pourrie avec l'humidité ne pouvant s'échapper entre la trappe fermée et la toile de verre peinte à la glycéro ou assimilé de l'autre coté dans l'escalier. L'état :
La platre s'est déterioré, dans le placard il est en partie tombé, et dans l'escalier après avoir araché la toile de verre, on remarque évidement l'humidité, de grosses fissures, et l'évidence d'un platre qui ne tient plus sur toute la surface du placard, voir un peu plus:
Celui qui a posé la toile de verre l'avait d'ailleurs clairement vu, et comme nous avait bien compris que ca devait sauter, il l'avait même noté :
Ni le platre...
... Ni les lattes n'opposèrent de résitance
Le tuyau de cuivre et la condensation qu'il peut provoquer directement dans le platre n'a pas dû favoriser l'état général, d'ailleurs le long du tuyau le platre s'enlève tout seul. Au final avec tout ce qui ne tenait pas d'enlevé :
Ca fait une jolie fenetre intermédiare, mais question intimité c'est limite, il va falloir penser à reboucher ça à l'occasion !
Allez, je tente la toute dernière news manquante avant la reprise des travaux demain!
2 commentaires -
Par cacpap le 17 Mai 2012 à 02:51
Le salon était auparavant deux pièces plus modestes séparées par une cloison qui a été abattue, cependant l'accès se fait aujourd'hui par une des deux anciennes portes, l'autre ayant été condamnée. Nous voulons ouvrir car l'ouverture de 80cm est disproportionnée par rapport à la taille du salon et ne facilite pas le mouvement d'air pour le futur poele.
Ici les deux portes et le pilier entre les deux, avec un petit coup de marteau au dessus pour commencer à explorer ce qu'il y a sous le revetement de platre.
Le mur à ouvrir porte les poutres de plancher de l'étage, de ce fait il y a nécéssairement déjà un linteau au dessus de chaque porte. Cependant sont ils chacun posés sur le pilier central, ou est ce un seul linteau de bord en bord ? Découvrons le :
La chance est cette fois avec nous. Se trouve déjà en place une grande poutre en chêne d'environ 10cm/20cm sur toute la longueur, posé sur une assise de 25cm. Nous pouvons donc commencer à ouvrir, mais avant, une photo souvenir vue du salon :
A peu près la même après étayage (on est jamais trop prudent) et sans la porte comblée.
Maintenant attaquons nous au pilier, moment fatidique, le décrochement du pilier :
Nous découpons ensuite des troncons du pilier au marteau piqueur, que nous faisons tomber sur des planches pour ne pas défoncer la mosaïque du hall que nous adorons.
Les tronchons sont fichtrement lourds, mais sont finalement évacués ainsi que les gravats. (parcqu'on est juste trop fort!!)
Les étais sont finalement enlevés (ca tient!), les bordures et tout ce qui ne tenait pas autour enlevés pour être paré pour la reconstruction.
La vue sur le futur poele au centre du mur en face nous ravit.
C'était la fin des news pour les travaux déja fait. Aujourd'hui nous y sommes retourné pour démonter la sur-cloison dans la cuisine, avec un nouveau petit truc inatendu.
2 commentaires -
Par cacpap le 17 Mai 2012 à 23:12
Aujourd'hui nous procèdons à l'arrachage de la cloison en placo entourant le meuble haut dans la cuisine, petite photo souvenir :
Vous noterez l'évacuation qui sort du mur (oui oui, ca sort du mur), nous n'avons pas la moindre idée d'où ca peut venir, un flexible est connecté et s'enfonce dans la cloison, démontons pour voir où cela mène. Mais après la première plaque enlevée, nous découvrons une paroi avec encore de la faïence:
Cela ne nous empèche pas d'enlever le meuble haut, mais la paroie faience ne colle presque plus au mur, et est en partie déjà enlevé. A nouveau nous devons enlever pour recommencer à zéro sur la cloison d'origine.
Du coups on casse tout ça, l'évacuatation dans le mur était probablement un ancien lavabo dans la pièce de l'autre coté, on vas virer aussi.
Demain arrachage des cloisons du palier...
votre commentaire -
Par cacpap le 18 Mai 2012 à 19:37
Pour accèder au premier étage, l'escalier donne sur un petit palier ouvrant sur deux portes, l'une pour monter au grenier, l'autre pour accèder au couloir qui distribut toutes les pieces de l'étage.
La cloison de placo qui forme le palier et sépare du couloir n'a pas vraiment d'utilité et gène plutôt qu'autre chose pour le passage, la lumière et les échanges d'air, nous décidons donc de la faire sauter.
Ici vu à partir de l'escalier, la porte en face donne sur le couloir.
Vu depuis la chambre, la porte précédente se trouvait où il y a le petit tas de gravats
Nous commencons par enlever la couche de placo, histoire de ne pas nous faciliter la tache, il y avait deux couches de placo de chaque coté de la cloison. Mais bon c'est enlevé, la couche de laine de verre à l'intérieur également.
Nous reste maintenant à enlever la dernière paroi, cependant dessus se trouve le canal technique d'arrivée électrique dans lequel passe les alims en six carré pour l'étage et le grenier, un trellis pour la terre et deux fils en 1,5 pour un poussoir du télérupteur. Le conduit à gauche, avec un plus petit en haut qui rejoint le tableau de l'étage à droite.
Mais ca ne nous empèche pas de l'ouvrir, et ne nous reste maintenant plus que les rails :
Nous courons donc après les vis cachées ci et là pour désolidariser rails et montant restants, et maintenant la phase inéluctable à toute démolition : Le déblaiement des gravats.
Ca nous fait de l'espace
Evidement le conduit technique en plein milieu va etre enlevé. Nous allons faire sauter, puis remetrons, une latte de parquet pour dévier le passage de cable.
Demain dernière étape de démolition, faire sauter au marteau piqueur les derniers éléments trop fermement collés sur la terrasse.
Ensuite nous pourrons enfin commencer la reconstruction...
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique